Carte de l'expansion des langues austronésiennes Carte de l'expansion des langues austronésiennes. | © Maulucioni

Les premiers peuplements de l'Océanie

 

L'Océanie, cette vaste région du monde parsemée d'îles et de cultures diverses, est le foyer de peuples fascinants depuis des millénaires. Les premiers peuplements de cette région remontent à des périodes très anciennes – bien avant l'arrivée des Européens dans la région –, marquées par des migrations massives et des adaptations uniques à des environnements variés. Ces premiers habitants ont navigué sur des radeaux rudimentaires sur de vastes étendues d'océan, laissant derrière eux un héritage culturel riche et diversifié.

Migrations et premier habitants de l'Océanie

Première vague de peuplement humain en Océanie

L'énigme des origines des Océaniens a captivé l'attention des chercheurs océaniens depuis le XIXe siècle. Pourtant, malgré les avancées apportées par des disciplines telles que l'archéologie, la linguistique, l'ethnolinguistique, l'ethnobotanique et la génétique, de nombreuses questions demeurent sans réponse. Avant l'arrivée des Européens dans la région, les îles du Pacifique sont habitées par des populations autochtones depuis des temps immémoriaux. Le peuplement ancien de l'Océanie s'est déroulé en deux grandes phases.

Les preuves archéologiques suggèrent que la première expansion démographique s'est déroulée il y a environ 50 à 70 000 ans, avec l'arrivée d'Homo sapiens chasseurs-cueilleurs en provenance d'Asie continentale, colonisant d'abord l'Insulinde noteL'Insulinde est un vaste archipel montagneux et volcanique s'étendant entre la péninsule indochinoise et l'Australie. avant de s'étendre vers l'Océanie proche, notamment la Nouvelle-Guinée, l'Australie et certaines îles de la Mélanésie.

Quatre populations des premières vagues de peuplement en Océanie

Quatre populations des premières vagues de peuplement en Océanie : femme Négrito des Philippines (en haut à gauche), Aborigène d'Australie (en haut à droite), Papou de Nouvelle-Guinée (en bas à gauche) et enfant océanien du Vanuatu (en bas à droite).| © Christophe cagé, Ken Ilio, Stephen Michael Barnett, Graham Crumb

Vers 12 000 ans avant notre ère, l'expansion des colons de la première vague semble prendre fin, laissant les îles Salomon, au sud de l'île de Buka, encore inoccupées. Cela crée un vide temporel de plus de huit millénaires avant que la migration océanique ne reprenne. Entre 6 000 et 12 000 ans, à la fin de la dernière période glaciaire, la montée du niveau de la mer submerge les ponts terrestres reliant l'Australie à la Nouvelle-Guinée et à la Tasmanie. De ce fait, les populations de Nouvelle-Guinée, d'Australie et de Tasmanie évoluent désormais séparément. Les ancêtres des Papous de Nouvelle-Guinée, surtout dans les hautes terres, développent un système d'horticulture complexe, dont les premières traces remontent à environ 9 000 ans. À l'inverse, les aborigènes d'Australie restent des chasseurs-cueilleurs en raison des conditions géoclimatiques moins propices à l'agriculture.

Seconde vague de peuplement humain en Océanie

La seconde vague ou « vague austronésienne », plus récente et remontant à 4 000 ans av. J.-C., est initiée par des agriculteurs et navigateurs venant du littoral de la Chine du Sud. Ils traversent le détroit pour atteindre Taïwan, où vivent aujourd'hui leurs descendants, qui parlent toujours des langues austronésiennes. Ces navigateurs entreprennent des voyages audacieux à travers l'océan Pacifique à bord de pirogues et de catamarans rudimentaires. Leur expansion est facilitée par leurs compétences en navigation, leur connaissance des étoiles et des courants marins, ainsi que par leur capacité à cultiver des plantes telles que le taro et le cocotier afin d'assurer leur subsistance sur les îles qu'ils découvrent petit à petit, permettant une progression régulière sur plusieurs siècles. Au fil du temps, ces premiers colons établissent des communautés prospères et développent des cultures uniques adaptées à leur environnement insulaire.

Les ancêtres austronésiens provenant de Taïwan ont déclenché la seconde phase de colonisation en Océanie

Les ancêtres austronésiens provenant de Taïwan ont déclenché la seconde phase de colonisation en Océanie. Cette photo datant de 1900 montre des membres de la tribu Atayal, résidant dans le comté de Taichung, à Taïwan. | © Torii Ryuzo

Ces migrants s'installent alors dans l'Insulinde, comprenant les Philippines, la Malaisie et l'Indonésie. Partant des îles orientales de l'Indonésie vers 1 500 ans av. J.-C., ces navigateurs austronésiens progressent vers la Nouvelle-Guinée, la Mélanésie et les îles de l'Océanie lointaine, atteignant les îles de la Micronésie et de la Polynésie. Les chercheurs estiment que les Austronésiens sont vraisemblablement les pionniers de la navigation à grande échelle dans l'histoire de l'humanité. Ils s'établissent aux Tonga, situés à l'ouest de la Polynésie, vers 1 300 av. J.-C. Beaucoup plus tard, les peuples austronésiens atteignent les côtes de l'Amérique du Sud aux environs du premier millénaire de l'ère chrétienne. Enfin, des Austronésiens, probablement originaires de Bornéo, colonisent une grande partie du littoral de Madagascar au cours des VIe et VIIe siècles, enrichissant ainsi le patrimoine linguistique de l'île.

Précision importante, les Austronésiens n'ont jamais établi de colonies en Australie, et aucune empreinte culturelle identifiable n'y a été laissée. Cependant, des liens anciens sont suggérés par le vocabulaire austronésien présent dans les langues des peuples autochtones vivant le long du détroit de Torrès, au nord de l'Australie. Des contacts sporadiques sur le continent même sont également envisageables, notamment en raison de la propagation des dingos, des chiens domestiques redevenus sauvages, le long des voies de migration austronésiennes. Toujours est-il qu'au cours de ces migrations, les populations des deux vagues de peuplement se sont largement métissées, et ce, tant sur le plan culturel et que sur le plan génétique. Pour autant, ces grandes vagues ne doivent pas faire oublier les colonisations intermédiaires, telles que la vague pama-nyungan en Australie, issue du sud des Célèbes, ou la vague trans-néo-guinéenne en Nouvelle-Guinée.

Évolution et racines de la culture océanienne

L'exemple des poteries Lapita

Les premiers peuples de l'Océanie ont édifié des sociétés élaborées et adaptées à leur environnement insulaire. Ces cultures diverses se sont développées au fil des migrations, ce qui permet leur identification et leur datation précises. Fondamentalement liées à la mer, ces sociétés reposaient sur la pêche et la navigation, reflétant ainsi une relation intime avec l'océan. Par ailleurs, des études géologiques et paléontologiques révèlent que les populations austronésiennes ayant colonisé l'Océanie étaient bien plus que de simples agriculteurs et navigateurs ; elles étaient également des potiers talentueux.

Poterie Lapita au centre culturel du Vanuatu

Poterie Lapita au centre culturel du Vanuatu à Port-Vila en 2013. | © Wikimedia Commons

Le père Otto Meyer découvre des poteries océaniennes en 1909 sur l'île de Watom, dans l'archipel Bismarck, tandis que le géologue Maurice Piroutet en trouve également en 1917 dans une localité du nord de la Nouvelle-Calédonie appelée Lapita. Ce nom est adopté par les archéologues pour désigner ces poteries et le complexe culturel associé, s'étendant de l'archipel Bismarck à l'ouest aux îles Tonga et Samoa à l'est. Ornées de motifs géométriques complexes, ces poteries sont marquées par des tampons dentés. Le site le plus ancien connu des Lapita, datant d'environ 3 500 ans, se trouve au nord de l'archipel Bismarck, sur l'îlot près de Mussau. Ces poteries permettent de retracer l'expansion rapide des Lapita vers les îles voisines, comme les Samoa, il y a environ 3 000 ans. Les Austronésiens de la culture Lapita ont également introduit de nombreuses plantes et animaux, enrichissant ainsi les îles du Pacifique sud-ouest avec des cultures telles que l'igname, l'arbre à pain et la canne à sucre, transportées depuis l'Asie du Sud-Est et la Nouvelle-Guinée.

La richesse linguistique de l'Océanie

Les langues austronésiennes  offrent un éclairage sur les routes migratoires empruntées par les populations anciennes. Bien que le grand nombre de langues - environ 1 200 à 1 300 - reflète la dispersion insulaire, elles se regroupent en familles ou sous-familles, témoignant de migrations à partir de centres régionaux communs. Il est cependant important de noter que l'origine linguistique ne correspond pas toujours à l'origine biologique, ce qui peut engendrer des similitudes entre groupes distincts. Aussi, les regroupements linguistiques suscitent parfois des débats entre linguistes en raison de ces nuances.

De manière générale, les langues austronésiennes se divisent en deux grands groupes : les langues de Taïwan et les langues malayo-polynésiennes, qui s'étendent des Philippines à Madagascar. Les langues de l'Insulinde, en particulier, sont les plus nombreuses, tandis que les langues océaniennes forment un sous-groupe comprenant environ 500 langues, principalement réparties en Mélanésie, en Micronésie et en Polynésie.

Une famille samoane illustre le mélange ethnique des Polynésiens

Une famille samoane illustre le mélange ethnique des Polynésiens, résultant de la fusion entre les migrants asiatiques de la seconde vague et les populations mélanésiennes de la première vague. | © Plenz

Concernant la Mélanésie, elle semble être le berceau des langues océaniennes, avec une diversité linguistique marquée sur les côtes de la Nouvelle-Guinée. Cette région a été le point de départ des premiers cultivateurs Lapita, considérés comme austronésiens, ce qui coïncide avec des preuves archéologiques. Le peuplement de la Polynésie aurait débuté à partir de cette zone, avec une différenciation linguistique distincte à Samoa, Tonga, Wallis et Futuna, où le proto-polynésien a émergé en tant que langue ancestrale de toutes les langues polynésiennes.

Par la suite, en raison de la colonisation européenne ayant débuté à la fin du XVIIIe siècle et au début du XXe siècle, l'anglais et le français deviennent deux langues très présentes en Océanie. De ces contacts linguistiques sont nés de nombreux pidgins et créoles utilisées comme langues véhiculaires et devenues dans certains cas les langues maternelles des populations locales.

Développement des structures sociétales et religieuses en Océanie

Les chefferies en Océanie

De nombreuses sociétés océaniennes étaient organisées en chefferies ou en tribus, avec des structures sociales et politiques bien établies. Pour les peuples d'Océanie, la figure du chef revêt une importance primordiale en anthropologie politique. La chefferie représente un système politique complexe et difficile à définir, avec des caractéristiques propres à chaque chef et à chaque société. Ces systèmes évoluent dans le temps et l'espace, ce qui rend le travail des anthropologues complexe et parfois sujet à des désaccords. Contrairement à l'idée d'une civilisation océanienne homogène, la réalité est marquée par une diversité de civilisations endémiques.

Photographie datant de 1904 de Lusiano Aisake, roi coutumier qui régna sur Uvea de 1904 à 1906

Photographie datant de 1904 de Lusiano Aisake, roi coutumier qui régna sur Uvea (un des trois royaumes de Wallis-et-Futuna) de 1904 à 1906. | © Victor Segalen

En Micronésie, la religion est hautement hiérarchisée et largement influencée par les croyances des littoraux philippin et indonésien. La mythologie locale est largement inspirée par la mer, avec les pirogues jouant un rôle central en tant que barques divines et lieux de culte temporaire lors des migrations. Les abris pour les pirogues servent également de lieux de réunion et de conservation des objets sacrés. Paradoxalement, bien que les Micronésiens dépendent de la mer pour leur alimentation, ils évitent de pêcher les tortues, considérées comme leurs totems principaux. Les îles les plus riches ont généré des castes capables de fédérer plusieurs archipels pour faire face aux catastrophes naturelles. Les religions anciennes se sont adaptées à ces réalités sociales, renforçant la hiérarchisation entre les divinités locales et les ancêtres divinisés.

À l'échelle continentale, le chef incarne le clan et dirige une organisation sociale locale complexe, contribuant à l'équilibre politique de la société. Les chercheurs débattent sur le rôle du chef, certains le décrivant comme peu influent tandis que d'autres le voient comme autoritaire. Lors de la colonisation européenne, dans certaines sociétés comme les Samoa, les missionnaires protestants et catholiques ont souvent exploité les rivalités entre chefs traditionnels pour étendre leur influence.

Traditions religieuses originelles de l'Océanie

Comme indiqué précédemment, la religion jouaient également un rôle central dans la vie quotidienne de ces communautés, avec des traditions artistiques riches et variées et des croyances spirituelles profondément enracinées. Pendant la période de colonisation occidentale, les religions traditionnelles ont été largement remplacées, mais certaines croyances ancestrales persistent ou ont été assimilées dans les nouvelles formes de religion. Ainsi, les traditions religieuses originelles de l'Océanie se distinguent par trois traits principaux :

  • Tout d'abord, le culte des ancêtres est une caractéristique commune à toutes les régions de cet espace, semblant constituer le fondement de toutes les pratiques spirituelles développées dans les divers territoires, insulaires ou continentaux.
  • Ensuite, le concept de mana, représentant l'accumulation de pouvoir sacré associé à l'accumulation de biens, est largement répandu dans l'ensemble de l'Océanie, à l'exception notable de l'Australie. Le noa, ou le profane, est souvent opposé au mana.
  • Enfin, la notion de tapu, ou tabou, représentant les interdits sacrés, est également un élément commun à l'ensemble du monde océanien, bien que sa verbalisation puisse varier. Dans les expressions artistiques du sacré, le rouge est traditionnellement considéré comme la couleur divine, souvent obtenue à partir de plumes d'oiseaux ou de poils de roussette, tandis que le blanc est associé aux ancêtres.
Cette photo dévoile un costume de danse traditionnelle de Vanikoro, dans les Îles Salomon

Cette photo dévoile un costume de danse traditionnelle de Vanikoro, dans les Îles Salomon, où les coutumes anciennes sont transmises de génération en génération et, selon les croyances locales, sous l'influence directe des esprits ancestraux, contribuant ainsi à façonner les valeurs culturelles de la région. | © Cliff

Par la suite, il est possible d'identifier quatre aires spirituelles principales dans la région. Dans le monde polynésien, un panthéon commun de dieux et de héros est prédominant. En Mélanésie, le monde spirituel est composé principalement d'entités invisibles, parmi lesquelles les ancêtres occupent une place significative. En Micronésie, le culte des ancêtres est au cœur de l'expression du sacré. Enfin, la spiritualité australienne se distingue nettement du reste de l'Océanie.

Cependant, l'arrivée des Européens en Océanie déclenche une catastrophe épidémiologique sans précédent, provoquant la disparition de 40 à 90 % de la population insulaire. Les anciens, gardiens d'un savoir coutumier et religieux souvent secret, sont durement touchés, entraînant une perte significative de leur culture et de leurs pratiques religieuses. Par la suite, de nombreux Océaniens embrassent le christianisme au XIXe siècle dans l'espoir d'apaiser un Dieu qu'ils percevaient comme plus puissant que leurs divinités traditionnelles, car il semblait protéger les marins et les aventuriers occidentaux, malgré leur inadvertance dans la propagation de maladies mortelles pour les Océaniens. En effet, dans les croyances océaniennes, la mort n'est pas considérée comme naturelle, mais plutôt comme le résultat de la transgression d'un tabou ou des désirs malveillants d'une personne, exprimés à travers des malédictions, empoisonnements ou l'utilisation d'objets maléfiques.

L'influence du peuplement humain sur la faune et la flore d'Océanie

Le peuplement de l'Océanie ne s'est pas limité aux mouvements humains, mais a également impliqué des migrations animales et végétales, souvent consciemment orchestrées par les colons. Les premiers arrivants de la première vague, principalement des chasseurs-cueilleurs, n'ont pas laissé une empreinte significative sur la flore et la faune locales.

En revanche, les Austronésiens de la seconde vague étaient des agriculteurs et des éleveurs qui ont introduit de nombreuses plantes et animaux dans les îles océaniennes. Ces nouvelles ressources ont transformé des terres auparavant peu fertiles en véritables paradis agricoles. Les premiers efforts dans ce sens remontent aux Austronésiens précurseurs, qui ont commencé à enrichir la région en plantant divers végétaux d'Asie du Sud-Est et de Nouvelle-Guinée.

L'arbre à pain, probablement originaire de Malaisie, a été domestiqué par les habitants d'Océanie pour son fruit comestible

L'arbre à pain, probablement originaire de Malaisie, a été domestiqué par les habitants d'Océanie pour son fruit comestible. | © Wikimedia Commons

Parmi les plantes introduites figuraient des espèces telles que l'arbre à pain, le taro, la canne à sucre et la banane, apportant avec elles toute une nouvelle palette de ressources alimentaires. Les animaux domestiques, tels que les poulets, les chiens et les porcs, ont également été transportés par les premiers colons. Cependant, toutes ces introductions n'ont pas eu que des conséquences positives, comme en témoigne l'impact négatif du dingo sur certaines espèces australiennes.

Un cas exceptionnel est celui de la patate douce, d'origine sud-américaine ou centre-américaine, qui était présente dans la région dès le Xe siècle, prouvant ainsi les voyages précoces des navigateurs polynésiens vers l'Amérique du Sud et leur capacité à ramener des produits alimentaires de l'autre côté de l'océan Pacifique.

Les premiers peuplements de l'Océanie ont façonné la région d'une manière profonde et durable, laissant un héritage culturel riche et diversifié qui perdure encore aujourd'hui. Grâce à des recherches continues et à des découvertes archéologiques, notre compréhension de ces peuples anciens continue de s'approfondir, nous permettant d'apprécier pleinement la richesse et la diversité de l'histoire de l'Océanie.

Références bibliographiques :

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