Classement des gratte-ciels les plus hauts du monde

Les gratte-ciels les plus hauts du monde sont le Burj Khalifa à Dubaï (Émirats arabes unis), le Merdeka PNB118 à Kuala Lumpur (Malaisie), la Shanghai Tower à Shanghai (Chine), la Makkah Clock Royal Tower à La Mecque (Arabie saoudite) et le Ping An Finance Centre à Shenzhen (Chine).

Définition d'un « gratte-ciel »

Un « gratte-ciel » – composé de gratte (forme conjuguée de gratter) et de ciel imitant le terme anglo-américain skyscraper –, est un bâtiment caractérisé par une grande hauteur et habitable en continu sur plusieurs étages. Historiquement, le terme remonte aux années 1880 et servait à désigner alors les premiers bâtiments construits et composés de 10 à 20 étages dans les grandes villes américaines telles que New York, Philadelphie, Boston, Chicago, Détroit ou bien encore Saint-Louis.

Gratte-ciel au pluriel : L'Académie française accepte deux formes du pluriel pour le terme « gratte-ciel », à savoir gratte-ciel (sans « s » à « ciel » qui est l'orthographe traditionnelle) et gratte-ciels (selon les rectifications de l'orthographe) source .

Désormais, bien qu'il n'y ait pas de définition unanimement acceptée, les sources modernes définissent les gratte-ciels comme des immeubles mesurant au moins 100 mètres ou 150 mètres de hauteur. À noter que les gratte-ciels peuvent cumuler diverses activités/fonctions et donc accueillir des bureaux, des hôtels, des espaces résidentiels et/ou des espaces commerciaux.

Règles relatives à la mesure des gratte-ciels

L'organisation internationale à but non lucratif Council on Tall Buildings and Urban Habitat (CTBUH) est créée en 1969 afin de décerner le titre du « plus haut bâtiment du monde ». Aussi, les premiers classements de cette thématique dépendent des normes fixées par le CTBUH pour mesurer la hauteur des gratte-ciels.

De ce fait, jusqu'en 1996, le bâtiment considéré comme étant le plus haut du monde était uniquement défini par la hauteur allant du niveau de l’entrée piétonne en plein air significative la plus basse jusqu'au sommet de l'élément architectural le plus haut, y compris les flèches mais pas les antennes. En effet, les flèches sont considérées comme faisant partie intégrante de la conception architecturale des bâtiments, dont les modifications modifieraient considérablement l'apparence et la conception du bâtiment, tandis que les antennes peuvent être ajoutées ou supprimées sans engendrer de conséquences sur le bâti.

Cependant, au fil des années de nombreuses polémiques voient le jour concernant les critères retenus pour définir la hauteur d'un gratte-ciel. Face à la multiplication des controverses et des protestations des architectes, le CTBUH décide en 1996 d'opérer le classement des gratte-ciels du monde selon quatre catégories :

• hauteur allant du niveau de l'entrée piétonne la plus basse jusqu'au sommet structurel ou architectural ;
• hauteur allant du niveau de l'entrée piétonne la plus basse jusqu'au sol de l'étage occupé le plus élevé ;
• hauteur allant du niveau de l'entrée piétonne la plus basse jusqu'au sommet du toit (supprimé de la catégorie en novembre 2009)
• hauteur allant du niveau de l'entrée piétonne la plus basse jusqu'au sommet de n'importe quelle partie du bâtiment.

Le présent classement de Spherama.com retient la première catégorie, soit la hauteur jusqu'au sommet structurel ou architectural du gratte-ciel. Concernant la hauteur des plus hautes tours du monde voir le classement en cliquant ici.

Classement par aire géographique